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Entre Cri et Silence !

Entre Cri et Silence !
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7 février 2010

Spiritualité et psychologie appliquées. Au

Spiritualité et psychologie appliquées.

Au chemin…

À la vérité…

 

 

Par le feu, le vent, la terre, l'eau… et le sable ! Gratitudes éternelles.

 

VOYAGE DANS LE DÉSERT MAROCAIN.

 

les_dunes

 

Après 12 jours de voyage dans le Nord Marocain, les splendides dunes du Sud m'accueillent. Je suis seul avec un guide. Nous sommes à chameau. J'ai appelé ma monture : "Caramel".

Le premier soir, chaud, silencieux, le soleil se couche en offrant une splendeur de couleur fuchsia dominante dans son immensité accueillante.

Préciosité du bois, préciosité de l’eau. Premier feu, premier repas. Un vrai bonheur de sagesse.

C’est la vie d’Hussein. Il est né ici et sa vie passe d’oasis en oasis.

C’est la vie du silence, telle que nous ne la connaissons plus dans nos sociétés industrialisées, fondées sur la dualité, la compétition et l’épreuve de force.

Un drame, une authentique déroute de l'homme face à lui-même, face à sa mortalité. Ici, uniquement l’essentiel. Enfin, je peux prendre le recul sur l’occident, sur moi-même, sur ce que je fais de ma vie, de mes relations, mes études et mon travail.

C'est un ménage de printemps. Quarante ans… un bon âge !

Quel sens donner à tout cela ?

Comment aimer bien les gens que j’aime ?

Quelle trace à laisser de mon passage sur terre ?

Ai-je trace à laisser ?

Que dit Dieu ?

Dit-il quelque chose ?

Il y a un peu de vent avant de me coucher, sous la voûte céleste. En fin de journée, comme un enfant dans les bras de sa mère, je m'offre nu, couché sur les courbes des dunes.

Pas âme humaine à des lieues et à la ronde. Le corps de la planète, de la mère Terre est à cet endroit très féminin.

Je suis protégé par les arrondis du sein nourricier. Je me donne à elle dans mon entier. Décompression, plénitude et ressourcement garanti.

Le vent ne cesse de souffler, de plus en plus fort, de plus en plus imposant. La nuit passe ainsi.

Le soleil, pâle derrière les envolées sableuses pour le premier matin à rire, à la fois vigilant et soucieux. Le temps prend une drôle de tournure.

La pluie! Oui, en plein désert et pour ma première journée. Elle dure trente-six heures pleines. Orages, tempêtes, grêles. Éclairs et vents violents. Splendides et hallucinants spectacles, hauts en sons, lumières et couleurs. Dans le désert, avec rien pour la pluie prévue, sans aucun abri en vue à 360°, juste à accepter et subir. La nuit est froide et venteuse. La lune, plus mystérieuse encore, ronde comme un ventre de femme prêt à faire naître le fruit de ses entrailles, par intermittence, très présente, entre les vigoureux nuages.

Une soudaine inquiétude m'assombrit l'esprit. La morsure du froid, l'humidité, commencent à me pénétrer. Si cela continue, à coup sûr, ma moelle épinière va être atteinte, c'est fâcheux. Je ne peux rien faire et il est impossible de faire marche arrière, juste à laisser faire et, à m’abandonner à la puissance des éléments. Il pleut encore toute la matinée, le beau temps revenant juste au moment où la peur se fait ressentir. Hussein est content, il n’a pas vu d’eau depuis plus de cinq ans et en rien son rythme est changé, ni son sourire. Les rêves du désert bien chaud, et toutes les imaginations d'avant l'expérience sont balayées à jamais.

Principe de réalité.

En vingt quatre heures, il y a des pousses d’un centimètre, de-ci de là, c’est impressionnant la vitesse avec laquelle les plantes émergent.

Plus loin, un étang. Hussein me raconte, avec ses trois mots de français, comment cet été va être plus facile. Moi, content pour lui et les siens, je me remets de la douche froide avec laquelle le désert m’accueille. Cela s’appelle : «Être vite dans le bain du dépaysement recherché ». Rires.

Déjà oublié ma vie d’avant, loin sont mes soucis, bien futiles, de ma vie en France. Ce voyage, je le voulais avant tout initiatique.

Douze jours plus tard.

Dans 40 km de dunes très belles, les plus hautes du Maroc proche de la frontière algérienne.

Le sable, le vent… les lézards, les vipères et les scorpions… gros, jaunes et mortels. Comme celui attrapé à deux mètres de ma couche la veille au soir. Mais la confiance en ma démarche est profonde. Le seigneur m’a amené ici, pour me montrer une nouvelle compréhension du monde, de moi-même, et me faire revenir… en France.

Alors j’accueille ce terrain beau, aride, hostile, et enseignant tout à la fois. Je n’ai pas d’autre interlocuteur que moi-même, les éléments et Dieu. Impossible de se raconter des histoires. Brahim, mon nouveau guide, ne parle pas un mot de français. Il se contente de me faire à manger, les repas sont souvent très bons, et du pain est cuit dans le sable. C’est beau à voir et le pain est délicieux. Manger un excellent couscous en pleine dune, à la chandelle du silence, sous les diamants de la voûte céleste, est à vivre.

Un_four

A quatre km environ, il y a une dune dominante. Je suis attiré par elle. Le temps est tourmenté, beaucoup de sable voltige dans le ciel. Je décide, le risque "évalué", de m’aventurer.

J’écoute mon corps.

Je suis en haut de la mer de sable, le vent souffle fort et le sable s’engouffre dans les moindres interstices. Cette fois-çi, mon cheich est bien fait et j’ai le visage bien protégé. Je suis fier et libre d’être là. Splendide paysage, ténébreux et lumineux tout à la fois.

Je parle à Dieu et à sa toute puissance.

Je lui crie : "Montre-moi le chemin à prendre ! Montre-moi pourquoi je suis ici ! Qu'est-ce que ce rendez-vous ? Qu'est-ce que tu veux de moi ?"

Comme réponse à mon orgueil, à mon audace d’interpeller vigoureusement Dieu en personne, chez lui, le vent s’est mis à souffler plus fort, m’indiquant la fin de la « plaisanterie ». Vite, je comprends, ce n'est pas difficile, que se lève une tempête.

nuages

J’ai quatre bornes à faire et l’horizon s’épaissit. La difficulté majeure est de ne pas perdre les deux seuls repères : une ligne imaginaire plus ou moins droite entre les dunes sur le chemin du retour, et le soleil de plus en plus caché, par le sable qui monte, enveloppé par le vent, vigoureusement, très haut aussi, dans le ciel. Mes pieds s’enfoncent dans le sol mouvant, me paraissant plus lourd qu'à l'aller, plus mouvant encore, dans l’urgence de la situation. Des nuages noirs, surgis de nul part se propagent rapidement. Dans quelque temps, le bel astre sur lequel je compte se couchera, pour disparaître, et me laisser dans la nuit.

Laissons se coucher le soleil.

Le paysage est dangereusement beau et unique. Une humilité nouvelle me clou le bec.

Suis-je sur le bon chemin ?

Est-ce que le sens de mon orientation est crédible ?

Serais-je vraiment fou ?

Fou et ivre de liberté, d’amour et d’absolu ?

Oui, je le suis. Je me marre de ma sage/folie.

Je ne reconnais pas le paysage tant le chambardement est grand. Maintenant le sable me fouette, chaque dune a son panache vertigineux d’écume ocre. Ce sont des vagues, d’énormes vagues de sables en tempêtes. Je n’y vois plus, la porte de la panique fait ressentir sa présence. De tout mon être, j’entre en méditation, je me concentre sur ma respiration. Je ne suis plus rien d’autre que cette respiration qui ne m’appartient pas. Elle appartient aux origines de la vie, jamais elle ne sera saisie par la maîtrise de l’homme. C’est tellement plus rassurant. Je la laisse devenir maîtresse de la situation, plus justement je me confie à elle dans cet environnement tumultueux. J’envisage la possibilité de passer la nuit, enfoui, comme un chien, dans le sable. Je suis maintenant calme au milieu de la fureur du temps et j’accepte pleinement la situation. Ainsi je peux mourir. Ainsi je l’accepte. Je m’imagine aisément mourant étouffé, mon squelette blanc comme celui des chameaux aperçus, regardés et enfin « examinés », de ci de là. Dans le terreau de la vie et de la mort entremêlées, à démêler.

Mort

Mais non ! Pas tant de grandeur ! Brahim me retrouvera demain, raide gelé. C’est dans cet esprit que je repère le sommet d’un rare arbre que l’on peut trouver… sauvé ! Si ce n’est pas celui du bivouac, je pourrais m’y abriter… grande chance, essoufflé, déjà bien-heureux de l’expérience, j’aperçois Brahim qui se bat à consolider la tante berbère. Il me fait un grand sourire édenté. Aucun repas possible. Il est 19H30, je n’ai rien d'autre à faire que m’emmitoufler dans mon sac de couchage et attendre. La tempête a soufflée très bruyamment jusque quatre heures du matin. Au plus profond de cette nuit, en dialogue avec ma mort, je prie le seigneur en le remerciant de tout ce qu’il fait pour moi, de tout ce qu’il m’apprend dans sa puissance.

Trois semaines plus tard, dans le désert, à 1000 km plus bas sur la côte atlantique.

Ici, ce sont des centaines de km² de sable et de cailloux. Quelques dunes. Je n’irai pas plus bas et je pense rentrer. Instinctivement, intuitivement, je sais que j’ai quelque chose à vivre encore. J’ai déjà bien décompressé de mes années de travail et d’études, mais je n’ai pas touché le fond. C’est nécessaire de m’y laisser tomber, si je souhaite rentrer, renouvelé. Le temps est resté mauvais depuis les premiers jours et le vent m’épuise. Il souffle en permanence et draine avec lui le sable, et de la poussière de sable. En méditation, avec pour zafu la planète, je me laisse descendre au fond de moi… comme en apnée… loin vers des fonds abyssaux ignorés. Le soleil est accablant, et ce jour il fait 39°. Cinq litres d’eau sont nécessaires. Je suis ravitaillé par Luc, un belge du Congo qui s’est installé ici et ouvre un camping sur la piste de la Mauritanie. L’expérience aidant, je peux m’aventurer bien plus. Ce que je fais ce jour, régi par cet appel sourd au fond du cœur de mon cœur. La poussière obstrue l’horizon et le ciel… L’espace est une étuve, et le temps éternel. Je m’avance dans une vaste vallée dont le but est d’atteindre un mont. En fait, ce n’est pas un mont, c’est tout le reste du sol qui s’est affaissé. Le paysage est très beau. Tous les tons de bruns, de jaune et d’ocre sont représentés. Le terrain est d’une salinité élevée, cela facilite la marche. Il y a une trace d’oued avec une petite cascade… assez surprenante présence pour la région. La faune est intéressante. De superbes milans, des aigles aux envergures de deux mètres… Il y a aussi des cigognes, par plusieurs dizaines, de très belles hirondelles du Maroc et d’autres petits moineaux huppés. Au sol, toujours les vipères dont je ne vois, comme à regret, que les traces, et les scorpions, un peu en retrait par centaines. Un troupeau de chameaux repéré il y a quelques jours. C’est beau un chameau dans son élément naturel, comme tout animal, et sa démarche est paisible. Une chouette, la nuit, crie comme un chat. Les cactus, pour la flore, sont nombreux et tout aussi desséchés que le reste du terrain. Il y a beaucoup de fossiles et également quelques petites plantes intéressantes, jolies, fragiles et fortes tout à la fois… elles mériteraient que l’on s’y intéresse. Je m’avance sur ce terrain, le vent souffle. Quelques balles aussi, traces de combats ? A quelques dizaines de km plus bas, il y a une petite ville de garnison. Des représentants des nations unis contrôlent la tension du conflit du Sahara qui oppose les Algériens et les Marocains… Entre eux, les sahraouis revendiquent une émancipation au pouvoir marocain. Une armée de 120 000 hommes est sur pieds. Un mur de sable est en permanence entretenu aux bulldozers.

Cause à défendre : Empêcher les Algériens de joindre l'atlantique. Sujet épineux.

Mais ceci m'est égal.

L’homme n’a plus rien à m’apprendre sur sa capacité et sa facilité à se battre, sur sa fascination du morbide et de la destruction. Je ne souhaite plus, non-plus, en apprendre sur sa logique de guerre.

Quelque deux heures de marche et je suis aux pieds du «mont ». C’est vraiment un paysage surréaliste. La mort règne. Le vent semble vouloir transpercer ma peau, ma tête. Très surprenant… des sardines… oui, oui, des sardines, vous lisez bien, par centaines en petits tas, de ci de là. Je me demande si je ne suis pas entrain de "décapsuler" (perdre la tête). J’apprendrai plus tard, quelles sont déposées par des nomades pour conjurer je ne sais plus quel sort ! Démarche ancestrale… le savent-ils eux-mêmes ? Le vent tourne tout autour du « mont », violent, jaune, chaud, de plus en plus âpre.

Je me demande si j’ai bien fait de m’aventurer jusqu’ici. Je suis authentiquement seul au monde. Plus aucun miroir connu.

Paysage funeste et séduisant. Par moments, des traits de lumière m’annoncent l’approche d’une autre vérité.

Je grimpe. Sur le plateau, c’est simplement fantastique et d'une exquise surprise. Une flore comme jamais je n’ai vu encore. Insoupçonnable. Une multitude de jeunes arbres en bourgeons. La forme des feuilles en angles droits, comme des escaliers, splendidement étranges, fascinantes aussi par leur seule présence, me fait croire que se sont des arbustes très vieux, préhistoriques peut-être. Je me promène, je me bats devrais-je dire, autant que le vent, plus fort encore, sur cette hauteur, me le permet. Le plateau fait à peu prés 1500 m2. Je découvre une toute petite fleur mauve… elle semble bien être la seule dans ces centaines de km2 d’aridité. Sa fragilité et sa beauté, éclat de tendresse au cœur de l’hostilité, habiteront à jamais au fond de moi. Cette petite fleur mauve deviendra, avec le temps, l'ambassadrice et gardienne de mes fragilités.

L_environnement_de_la_petite_fleur

C'est elle l'aboutissement de mon voyage, c'est elle que je suis venu découvrir et introjecter.

la_petite_fleur

Je souhaite redescendre… La tuile! En me «baladant», en me redressant, j’étais souvent accroupi, je me suis désorienté. Je prends conscience de mon épuisement, le vent m’assomme, la poussière du désert m’essouffle, je n’y vois plus et la chaleur m’accable. Je ne vais pas mourir ici ? J’ai des choses à faire, il faut que je rentre !

Je descends par un endroit abrupt, je ne reconnais nullement le paysage tellement identique, sur 360° et magistralement fascinant d’inquiétante beauté. J’ai chaud, j’halète, vraiment, l’inquiétude aux bouts de mes doigts, je tombe dans une caverne au sol tapissé de gros os… un vrai repère de bêtes sauvages. Des hyènes m’a-t-on dit plus tard, je pense plutôt à des chiens sauvages… Et je vois, au pays des mirages, des projections libres, un superbe lion, royal, déguster. De nouveau le réel du moment présent : Le vent, la mort… rien d’autre. Il manque un crâne d’homme et le tableau apocalyptique est complet… le mien ? Peut-être !

Le mirage, la faucheuse, cavalière de l’apocalypse droite debout devant moi… ses acolytes en retrait. Un petit sourire, de longue complicité, éclot sur mes lèvres. Je comprends alors être en communication directe avec ma propre mort. Mon propre crâne, dans une vision du possible, est alors projeté parmi les authentiques. Ce que je connais de la vie, ce que je pensais être, disparaît, emporté par le vent. Ce dernier, en continu, et non pas en bourrasque comme chez nous, sans aucun obstacle sur son chemin, m’a traversé, et je ne sais plus où est la limite de ma peau entre le dedans et le dehors. Plus puissant que jamais, il souffle alors en moi, balayant l’immensité nouvelle de ma vie intérieure. Dehors, dedans… une même réalité. Ma raison est emportée, je sais que, si je cherchais à garder le contrôle, je basculerais dans la folie authentique. Basculer, m’abîmer et ne jamais revenir… Mais non, redoublant d'effort, je reste serein et je ne m’en soucie plus. Je suis ma respiration et je suis la foi, je suis l’espérance. Je comprends Christ comme jamais et je suis donné à lui. Je suis dans lui, il est dans moi, et nous dans le Père, comme lui dans nous. Jésus, l'ami, est véritablement bon, il me permet d’être ouvert aux autres religions du monde… (ceci est la garantie d’un authentique enseignement).

Je ne pense plus, mon mental a fait place à un écran blanc, très épais, l’esprit sans limite, non pas dans une toute puissance, mais dans une grande liberté. J’ai atteint des contrées où je ne suis plus. Je suis dans ma mort. Les quelques racines qui me rattachent à des êtres aimés se détachent, les pleurs de l’abandon, de la douleur font frémir mon corps, mon être, le courage d’avancer, d'être soi, et de remettre ma vie dans son entier à Dieu, au Père, proche, aimant, au mystère, m'étreint. Je sais que je peux mourir, que je meurs là, comme cela, par épuisement, par abandon total, personne ne sait que je suis ici. Le déracinement de ma conscience est pour quelques secondes entier, l’éclatement de l’ego est absorbé par le silence, emporté par le vent. Il me fait entendre une dernière fois son rire cynique. Je reste serein devant ma mort annoncée… ainsi doit-il être fait… l’acceptation est profonde, authentique, sage, et ma foi : bien savoureuse. Entre deux vides très profonds, le nom d’un être aimé surgi du fond de mes entrailles ouvertes. Son nom enveloppé d’un amour véritablement libre part en voyage pour l’éternité. Oui, j’ai crié son nom dans le fond de mon propre désert, là où est la vraie vie, celle de laquelle nous nous sommes coupés. Ce monde où le recueillement et l’amour régissent la vie et notre relation avec Dieu. Avec la Mère et le Père tout à la fois. Dieu est la miséricorde, la matrice. La mort m’a apprivoisé un peu plus, et de pleurs en sourires, vaille que vaille, je n’en ai plus peur. Dans son invitation à vivre ce que j’ai à vivre sur terre, je sais que c’est elle la grande maîtresse et que nous devenons amis un peu plus encore. Son mystère est une grande beauté. Accepter de bien mourir est la garantie d’une belle vie, bien remplie, de paix et d’amour.

Laissons se coucher le soleil.

J’ai retrouvé le chemin du retour sans bien me rendre compte. Je me souviens d’avoir vu des traces d’hommes plus grandes que les miennes. Le temps d’un éclair j’en ai été heureux. Arrivé au bivouac, les trois cents derniers mètres furent très difficiles. Un esprit anéanti dans un corps épuisé par le soleil et l’épreuve… Je sais que j’ai frôlé l’arrêt de mon cœur. J’ai dormi et somnolé cinq jours entiers… une vraie mort pour un authentique Éveil.

Michel Zurawski

Jesus

 

 

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